Le cœur de la conformité des transactions d'actifs virtuels à Hong Kong : gestion sécurisée des portefeuilles et conservation des actifs

Récemment, deux bourses d'actifs numériques virtuels à Hong Kong ont obtenu une licence de fournisseur de services d'actifs virtuels approuvée par la Commission des valeurs mobilières de Hong Kong, commençant officiellement à offrir des services de trading d'actifs virtuels aux petits investisseurs de Hong Kong. Cela marque un renforcement supplémentaire de la position des bourses conformes dans le domaine des actifs virtuels.

Depuis octobre dernier, les autorités de régulation de Hong Kong ont publié une série de mesures politiques concernant le trading d'actifs virtuels. À partir du 1er juin de cette année, davantage d'échanges d'actifs virtuels peuvent officiellement demander une licence de conformité à la Commission des valeurs mobilières de Hong Kong. Cet environnement politique a attiré de nombreux échanges qui prévoient de demander une licence à Hong Kong pour mener des activités de trading centralisées conformes.

Alors, quelles sont les exigences spécifiques de la Commission des valeurs mobilières de Hong Kong pour les échanges centralisés ? En plus des documents juridiques, quelles sont les exigences de configuration technique particulières ?

En fait, le cadre de réglementation des transactions conformes à Hong Kong impose des exigences techniques élevées en matière de conformité des logiciels et du matériel aux bourses. De nombreux fournisseurs à l'international offrent des services techniques de conformité aux bourses. Le domaine le plus central, et celui qui suscite le plus l'attention de la Commission des valeurs mobilières de Hong Kong, est la garde des actifs des clients.

Différences de conservation des actifs entre la finance traditionnelle et les plateformes d'échange d'actifs virtuels

Dans le système financier traditionnel, les investisseurs achètent généralement des actions par l'intermédiaire de courtiers. À première vue, il semble que les investisseurs déposent des fonds sur le compte du courtier, qui effectue les transactions et conserve les actifs. Mais en réalité, en raison du fait que les courtiers, en tant qu'institutions non bancaires, ne peuvent pas directement garder les fonds des clients, l'argent des investisseurs est déposé dans une banque.

La banque ouvrira un grand compte pour le courtier, avec plusieurs petits comptes pour la garde des fonds des clients. Le courtier, en tant que complice des fonds, ne peut pas déplacer les fonds des clients à sa guise. Ce n'est qu'après avoir reçu l'instruction du client que la banque permettra au courtier d'utiliser les fonds déposés au nom du client.

Dans l'ensemble, les actifs tels que les actions et les obligations dans le monde de la finance traditionnelle sont tous conservés par des institutions hautement centralisées et extrêmement sécurisées. Ces institutions disposent de mesures de sécurité complètes en matière de matériel et de logiciel, de réseau et de gestion interne. Les prestataires de services de titres n'assistent que les clients dans la gestion de la conservation, tandis qu'en arrière-plan, de grandes institutions financières ayant subi plusieurs générations d'itérations technologiques conservent et protègent les actifs des utilisateurs. C'est également l'une des raisons pour lesquelles les transactions financières traditionnelles inspirent un sentiment de sécurité.

Dans le cadre du cadre réglementaire de la Hong Kong concernant les actifs virtuels, le modèle de garde des actifs des utilisateurs est très différent. Les exigences réglementaires de Hong Kong obligent les plateformes d'échange à assumer un rôle similaire à celui des banques, les actifs virtuels des clients étant directement conservés dans le portefeuille froid de la plateforme d'échange. Cela équivaut à centraliser les fonctions de plusieurs étapes telles que les banques et la garde dans une entité de plateforme d'échange conforme, qui est directement responsable des actifs des clients. Par conséquent, les exigences en matière de technologie matérielle et logicielle des plateformes d'échange conformes sont beaucoup plus élevées que celles des courtiers, se rapprochant du niveau bancaire, et elles doivent également posséder des compétences supplémentaires en cryptographie.

Problèmes de sécurité des échanges d'actifs virtuels

Les problèmes de sécurité des transactions d'actifs virtuels peuvent être abordés sous les angles de la sécurité et de la conformité.

D'un point de vue sécurité, la blockchain peut être simplement divisée en on-chain et off-chain. Bien que les contrats intelligents on-chain puissent être exécutés automatiquement, il existe toujours un risque d'attaque exploitant des vulnérabilités par des hackers. Pour les plateformes de trading off-chain, il est nécessaire de construire un système complet de capacités de sécurité, incluant l'authentification des utilisateurs, la sécurité réseau, la sécurité des terminaux, les mécanismes de réponse d'urgence ainsi que des technologies de garde d'actifs.

Du point de vue de la conformité, l'industrie des actifs virtuels est passée d'une croissance sauvage à une réglementation progressive. En 2017, le Japon a été le premier en Asie à instaurer un système de licences pour les échanges, en émettant une série d'exigences en matière de cybersécurité et de sécurité des données. Récemment, Singapour et Hong Kong ont également mis en place des politiques de réglementation correspondantes. Surtout après l'incident FTX de l'année dernière, les autorités de régulation ont réalisé que la conformité ne peut pas être superficielle, et qu'il est nécessaire de mettre en œuvre des règles et des systèmes de gestion pour protéger véritablement les intérêts des investisseurs. Par conséquent, cette année, Hong Kong a publié une politique de réglementation claire sur les licences pour les actifs virtuels, qui sera mise en œuvre à partir des plateformes de trading.

Exigences de la réglementation de Hong Kong sur la garde d'actifs

La politique de régulation des transactions d'actifs virtuels par la Commission des valeurs mobilières de Hong Kong est très forte tant en logique qu'en exhaustivité. Cela se manifeste principalement dans les aspects suivants :

1. Compte tenu des facteurs géopolitiques, il est clairement demandé que les clés privées des actifs numériques doivent être stockées localement à Hong Kong.

2. En raison de l'absence actuelle d'un système de réglementation de garde tiers mature à Hong Kong, les demandeurs de licence d'actifs virtuels doivent construire eux-mêmes un système de garde sécurisée pour les actifs virtuels et des exigences détaillées ont été énoncées.

3. Dans le choix de la voie technique, le gouvernement de Hong Kong est à la fois conservateur et ouvert. Le conservatisme se manifeste par une tendance à choisir des technologies éprouvées et mûres dans le domaine de la sécurité financière traditionnelle ; l'ouverture se traduit par l'examen de certaines solutions technologiques nouvelles et par une attitude ouverte.

4. Il est nécessaire d'avoir une autorité d'évaluation tierce pour évaluer et prouver que l'échange a atteint les exigences avant de pouvoir demander une licence.

Dans l'ensemble, la réglementation du gouvernement de Hong Kong est très complète en termes de logique, de méthode et de détails.

Mesures pour protéger la sécurité des actifs des utilisateurs

1. Du point de vue informatique, les exigences pour les échanges incluent la sécurité réseau, l'infrastructure informatique, la sécurité des terminaux, la réponse d'urgence en cas de sinistre et le système de gestion de Portefeuille. L'une des exigences importantes est que 98 % des actifs doivent être stockés dans des Portefeuilles froids.

Un portefeuille froid exige non seulement une déconnexion totale d'Internet, mais nécessite également l'utilisation d'équipements de sécurité cryptographique reconnus internationalement pour former un coffre-fort d'actifs numériques. De plus, il y a des exigences strictes concernant l'environnement physique de stockage, telles que le contrôle de la température et de l'humidité, la protection contre le suivi, la prévention des filatures et les interférences de signal.

Pour compenser les éventuelles vulnérabilités ou erreurs opérationnelles, il est également demandé de disposer d'un fonds de compensation des risques ou d'une assurance dédiée, afin de pouvoir indemniser les clients.

2. En matière de conformité, la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme est un point de contrôle réglementaire. Chaque échange doit être doté d'un "responsable de la conformité" professionnel, chargé de la vérification de l'identité des utilisateurs ( KYC ) et de l'examen de la provenance et de la destination des fonds de transaction ( Règle du Voyage ).

3. En matière de gestion des risques, il est nécessaire de gérer les risques liés à la manipulation du marché, à la fraude des utilisateurs, aux contreparties, au crédit, etc.

4. Les exigences en matière de gouvernance nécessitent l'établissement d'un système complet, clarifiant les rôles et responsabilités de chaque partie :

• La plateforme de trading et la garde des actifs doivent être gérées par des entités distinctes, l'entité de garde devant servir à 100 % l'entité de la plateforme de trading.
• Distinguer clairement les fonds de la plateforme de trading et les fonds des utilisateurs, ils ne doivent pas être confondus.
• Suivre le principe de "séparation des rôles et des responsabilités" pour éviter les risques de point unique. Par exemple, le transfert de fonds doit respecter le "principe des quatre yeux".

Solutions possibles pour l'avenir

Dans le futur, tout en garantissant le niveau de sécurité actuel, les bourses de actifs virtuels conformes à Hong Kong pourraient introduire les solutions suivantes en matière de garde des actifs des clients :

1. L'application de nouvelles technologies, telles que la technologie de calcul multipartite sécurisé MPC(. Avec la maturation progressive de ces technologies et leur certification internationale, elles devraient être adoptées plus largement.

2. Les solutions de portefeuille personnel peuvent compléter et interagir avec les échanges centralisés.

3. En se référant à l'expérience de la finance traditionnelle, un modèle pourrait émerger où quelques institutions se concentrent sur la fourniture de services de Complice.

4. Avec l'amélioration des régulations, les services de garde pourraient se séparer des échanges pour former des institutions de garde tierces spécialisées.

5. Le choix de la route technique pourrait devenir plus diversifié, ne se limitant plus aux solutions basées sur des machines cryptographiques de niveau de sécurité financière traditionnel.

Avec les avancées technologiques et l'approfondissement de la compréhension du secteur, je crois que de plus en plus de participants entreront dans ce domaine et que le marché se développera de manière plus florissante.

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